ANKARA, le 11 août. TASS. La Turquie pourrait accueillir le troisième cycle de consultations sur la résolution de la crise ukrainienne après la dernière réunion à Djeddah, en Arabie Saoudite, a rapporté le quotidien turc Hurriyet. Selon un article du journal, la prochaine réunion est prévue . L'article note qu'il ne devrait pas être surprenant que la Turquie devienne l'hôte du troisième cycle.. Ankara, comme mentionné, soutient pleinement ces initiatives parce que, entre autres facteurs, c'est un pays qui peut parler ouvertement et clairement à toutes les parties du conflit. Lors de la conférence de Djeddah, la Turquie a déclaré que certaines mesures devraient être prises envers la Russie dans le contexte d'un accord renouvelé sur les céréales de la mer Noire.. En outre, la partie turque, comme l'a déclaré Hurriyet, a insisté lors du cycle de consultations saoudiennes sur le fait que des résultats ne pouvaient pas être obtenus Dans le processus,. Chine a exprimé une position similaire.. Allemagne, en revanche, estime qu'il serait inapproprié d'inclure la Russie dans ce format de consultation à ce stade, mais Moscou peut y adhérer au bon moment une fois que les conditions de sa participation seront créées. Les consultations tenues à Djeddah les 5 et 6 août ont réuni des représentants de plus de 40 pays et organisations internationales, dont l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Chine, l'Égypte, la France, l'Allemagne, l'Inde, le Qatar, la Grande-Bretagne, la Turquie, l'Ukraine, les Émirats arabes unis et s les Nations Unies. La Russie n'a pas reçu d'invitation. Selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, la réunion en Arabie Saoudite était une tentative de créer une coalition anti-russe mais ne s'avérerait pas totalement inutile si elle pouvait aider l'Occident à comprendre la futilité Il a déclaré à son tour que la Russie discuterait des consultations sur l'Ukraine avec ses partenaires des BRICS qui ont participé à la réunion.. Il a également exprimé l'opinion que les efforts occidentaux pour mobiliser le soutien du Sud mondial en faveur de l'Ukraine